Portraits

Beauté Coiffure Maria Lunel est dirigé par Maria Neves

Beauté Coiffure Maria Lunel est dirigé par Maria Neves sur le cours Gabriel Péri (® networld-fabrice chort)

Beauté Coiffure Maria Lunel

Maria Neves

126 Cours Gabriel Péri 

Tel : 04 67 71 24 88

Beauté Coiffure Maria Lunel est dirigé par Maria Neves sur le cours Gabriel Péri.

« Un cœur d’or »

Maria , cinquante et un ans, c’est la bonté même ! Toutefois, nous ne nous avisons pas à lui marcher sur les pieds ! Soyons clair ! Les trois premières années de sa vie, elle les passe au Portugal avant que sa famille décide de venir s’installer dans le Val-de-Marne, berceau de son enfance. Son désir premier était de devenir secrétaire bilingue mais un été d’une certaine année a changé le cours des choses. En effet, par le fruit du hasard, elle passe ses vacances scolaires dans un salon de coiffure qui jouxtait la maison de ses parents. Ça a fait tilt ! Elle acquit aussitôt le gout de coiffer , d’habiller. Elle aime le relationnel avec la clientèle . Elle n’a que quinze ans mais son avenir se dessine dès lors. Quatre ans plus tard, elle obtient son CAP coiffure puis son brevet de maîtrise. Son apprentissage, elle l’effectue dans un salon de renom de la rue des Invalides où elle restera deux ans de plus. D’autres grands salons l’accueillent. Elle choisit de changer d’adresse tous les cinq ans afin de tirer la quintessence de chacune d’elles : cinq ans dans la rue Molière, cinq ans à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaule, cinq ans à Bercy aux côtés d’un coiffeur meilleur ouvrier de France . Parallèlement, le jeudi soir, Maria, s’entraine à faire des trainings de coiffure . Ayant acquis suffisamment de dextérité et de connaissance, Maria décide de quitter la capitale pour rejoindre, en 1999, le sud où habite sa sœur. Son envie : voler de ses propres ailes. Elle crée la même année le salon « Beauté coiffure » au 126, cours Gabriel Péri à Lunel, dont elle est toujours la gérante et la propriétaire. « Ce métier, c’est la création, le relooking , le réconfort…c’est aussi rendre le sourire. C'est glorifiant. Il est devenu passion grâce aussi aux patrons que j’ai eu la chance de côtoyer tout au long de mon apprentissage….C’est un métier très difficile. Il faut de l’expérience. Il faut sans cesse bouger et évoluer. Rien n’est jamais acquis dans la vie. Se remettre toujours et encore en question, penser pour l’autre avant tout autre chose : telle est ma philosophie… Ça ne me dérange pas de ne pas partir en vacances et de travailler. Mon métier, c’est à la fois mon enfant, mon mari et tout ce qui s’ensuit. J’ai toujours aimé ce que je fais. Par choix, je ne suis pas mariée et je n’ai pas d’enfant. J’assume tout simplement… ».

Maria se passionne aussi pour la musique (les années 60, 70 et 80), le dessin. « J’aime dessiner des portraits, des chevaux, des animaux. Dans la coiffure , on apprend aussi le dessin…J’aime les repas entre amis. Je suis fan de courses camarguaises….Mon temps libre, je le consacre aussi à ma profession en suivant des formations de coiffure sur Montpellier pour me remettre continuellement à niveau… Par manque de temps et travaillant seule, je peux difficilement voyager. Le pays qui m’attire le plus ? L’Australie. Je rêve de la découvrir un jour… ».

Fonceuse mais qui réfléchit avant, Maria va jusqu’au bout de tout ce qu’elle entreprend. Elle aime particulièrement les challenges. « Plus j’en ai, plus je vais jusqu’au bout des choses… ».

Des projets ? « Continuer à donner le meilleur de moi-même. Terminer en beauté et réussir une conversion. Je prévois, parallèlement à mon activité de coiffeuse , de reprendre des études de parapsychologie, pour un jour pratiquer lorsque je serai à la retraite…. ».

Des remerciements ? « A tous les maîtres-coiffeurs qui m’ont appris à aimer mon métier et qui m’ont transmis les bons messages, aux bons moments. Mes professeurs de pratique qui nous obligeaient à donner le meilleur de nous-même. C’est aussi, grâce à eux, que je suis là aujourd’hui… ».

Un message ? « Oui, pour la génération d’aujourd’hui. Qu’elle sache acquérir la patience. Qu’elle sache être à l’écoute des autres. Le plus important pour moi c’est d’apprendre à aimer, de savoir aimer, de savoir tendre l’oreille. Si on n’écoute pas dans la vie, on ne peut pas répondre…. ».